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naturelles et artificielles, et n'avait r�pandu avec autant de g�n�rosit� les nuages gris�tres et jaun�tres de son
brouillard m�l�s aux nuages noir�tres de son charbon de terre ; jamais le soleil n'avait �t� aussi mat ni aussi
plat que le jour o� je me trouvai plus t�t que de coutume � la petite boutique de Kitty. Ses deux beaux enfants
�taient debout devant la porte de cuivre de la maison. Ils ne jouaient pas, mais se promenaient gravement les
mains derri�re le dos, imitant leur p�re avec un air s�rieux charmant � voir, plac� comme il �tait sur des joues
fra�ches, sentant encore le lait, bien roses et bien pures, et sortant du berceau. En entrant je m'amusai un
instant � les regarder faire, et puis je portai la vue sur leur m�re. Ma foi, je reculai. C'�tait la m�me figure, les
m�mes traits r�guliers et calmes ; mais ce n'�tait plus Kitty Bell, c'�tait sa statue tr�s ressemblante. Oui,
jamais statue de marbre ne fut aussi d�color�e ; j'atteste qu'il n'y avait pas sous la peau blanche de sa figure
une seule goutte de sang ; ses l�vres �taient presque aussi p�les que le reste, et le feu de la vie ne br�lait que
le bord de ses grands yeux. Deux lampes l'�clairaient et disputaient le droit de colorer la chambre � la lueur
brumeuse et mourante du jour. Ces lampes, plac�es � droite et � gauche de sa t�te pench�e, lui donnaient
quelque chose de fun�raire dont je fus frapp�. Je m'assis en silence devant le comptoir : elle sourit.
Quelle que soit l'opinion que vous aient donn�e sur mon compte l'inflexibilit� de mes raisonnements et
la dure analyse de mes observations, je vous assure que je suis tr�s bon ; seulement je ne le dis pas. En 1770
je le lassais voir ; cela m'a fait tort, et je m'en suis corrig�.
Je m'approchai donc du comptoir, et je lui pris la main en ami. Elle serra la mienne d'une fa�on tr�s
cordiale et je sentis un papier doux et froiss� qui roulait entre nos deux mains : c'�tait une lettre qu'elle me
montra tout � coup en �tendant le bras d'un air d�sesp�r�, comme si elle m'e�t montr� un de ses enfants mort
� ses pieds.
Elle me demanda en anglais si je saurais la lire.
"J'entends l'anglais avec les yeux", lui dis-je en prenant sa lettre du bout du doigt, n'osant pas la tirer �
moi et y porter la vue sans sa permission.
Elle comprit mon h�sitation et m'en remercia par un sourire plein d'une inexprimable bont� et d'une
tristesse mortelle qui voulait dire : "Lisez, mon ami, je vous le permets, et cela m'importe peu."
Les m�decins jouent � pr�sent dans la soci�t� le r�le des pr�tres dans le moyen �ge. Ils re�oivent les
confidences des m�nages troubl�s, des parent�s boulevers�es par les fautes et les passions de famille. L'Abb�
a c�d� la ruelle au Docteur, comme si cette soci�t�, en devenant mat�rialiste, avait jug� que la cure de l'�me
devait d�pendre d�sormais de celle du corps.
Comme j'avais gu�ri les gencives et les ongles des deux enfants, j'avais un droit incontestable �
conna�tre les peines secr�tes de leur m�re. Cette certitude me donna confiance, et je lus la lettre que voici. Je
l'ai prise sur moi comme un des meilleurs rem�des que je puisse apporter � vos dispositions douloureuses.
Ecoutez.
Le Docteur tira lentement de son portefeuille une lettre excessivement jaune, dont les angles et les plis
s'ouvraient comme ceux d'une vieille carte g�ographique, et lut ce qui suit avec l'air d'un homme d�termin� �
ne pas faire gr�ce au malade d'une seule parole :
My dear madam,
I will only confide to you...
XV. Une lettre anglaise 34
Les consultations du docteur Noir ; Stello : premi�re consultation ; Daphn� : seconde consultation du docteur Noir
"O ciel ! s'�cria Stello, vous avez un accent fran�ais d'une pesanteur insupportable. Traduisez cette
lettre, Docteur, dans la langue de nos p�res, et t�chez que je ne sente pas trop les angoisses, les b�gaiements
et les anicroches des traducteurs, qui font que l'on croit marcher avec eux dans la terre labour�e, � la
poursuite d'un li�vre, emportant sur ses gu�tres dix livres de boue.
- Je ferai de mon mieux pour que l'�motion ne se perde pas en route, dit le Docteur Noir, plus noir que
jamais, et si vous sentez l'�motion en trop grand p�ril, vous crierez, ou vous sonnerez, ou vous frapperez du
pied pour m'avertir."
Il poursuivit ainsi :
"Ma ch�re madame,
A vous seule je me confierai, � vous, madame, � vous, Kitty, � vous, beaut� paisible et silencieuse qui
seule avez fait descendre sur moi le regard ineffable de la piti�. J'ai r�solu d'abandonner pour toujours votre [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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